Beaucoup de sportifs sont asthmatiques, en nombre sans cesse croissant d’ailleurs. Plusieurs pistes ont été explorées pour tenter d’expliquer ce phénomène. La pollution, la prise de médicaments ont été souvent évoqués. De récentes données suggèrent un rôle majeur de notre alimentation dans ce processus.
ÊTRE TRÈS FORT SUR LE TERRAIN…
C’est Justine Hénin, victime d’asthme au cours du printemps dernier, qui a été la première à évoquer le possible intérêt d’un régime spécifique pour prévenir ces troubles : « Je vais sûrement maintenant commencer un traitement de fond. J’ai déjà changé mon mode d’alimentation ; je me nourris exclusivement de produits « bio ». Ce qui améliore mon sommeil et me donne un surcroît d’énergie (…) Cà a changé beaucoup de choses » (*).
Comment le « bio » peut-il influer sur l’asthme ? Où en est-on des connaissances sur le lien éventuel entre le contenu de l’assiette et cette maladie ? Quel cheminement intellectuel conduit une athlète, par ailleurs touchée préalablement par un sévère virus, à réformer son mode d’alimentation ? Cette révélation médiatique soulève beaucoup de questions.
L’une des caractéristiques des aliments « bio », c’est leur plus faible teneur en contaminants et polluants de toute nature, comparativement à ceux qu’on qualifie de «conventionnels ». Symboliquement, manger « bio » correspond à la volonté d’éviter au maximum les « toxiques », et renvoie à une idée de purification par laquelle on combattrait le mal. La guérison serait une sorte de rédemption. Certains travaux ont d’ailleurs tenté de relier le niveau d’exposition aux polluants au risque d’asthme (7). Il en ressort que la responsabilité éventuelle de la pollution dépasse de loin le problème des seuls additifs alimentaires. En effet, les deux agents le plus fortement impliqués dans le déclenchement de crises sont des polluants volatils, à savoir l’ozone et la fumée de tabac. Ceci explique en partie la recrudescence de cas dans les grandes métropoles. Mais en partie seulement. On comprend en tout cas que le choix de manger « bio » ne suffit pas à se protéger significativement. De plus, les experts soulignent que cette maladie ne se déclenche pas sous l’influence d’un seul facteur : l’alimentation, les vaccins, le terrain génétique et l’hypothèse hygiéniste, c’est-à-dire l’exposition à un environnement microbien trop faible pour permettre la maturation de notre immunité, sont avancées lorsqu’on tente de comprendre pourquoi, à l’instar des allergies et des maladies auto-immunes, le nombre de cas d’asthme croît de manière exponentielle depuis une vingtaine d’années (5).
Passer à une alimentation « bio » offre toutefois certains avantages, susceptibles d’expliquer ce mieux-être ressenti par la championne belge. On peut supposer que cette démarche ne va pas consister à manger des cheese burger, des nuggets ou des muffins « bio ». On peut aisément concevoir que, plus que l’option « bio », c’est la décision de se remettre à manger davantage de fruits, de légumes, de poisson qui en découle sans doute, qui a pu contribuer à cette amélioration. Par quel biais ? Sans doute par une richesse accrue en vitamines, minéraux et oligo-éléments. De récents travaux ont validé cette hypothèse. L’équipe crétoise du professeur Chatzi s’est aventurée hors de son île, pas très loin toutefois, pour s’intéresser aux liens pouvant exister entre les choix alimentaires des jeunes habitants de Minorque (Baléares) et le risque d’asthme (4). Les sujets étudiés avaient en moyenne 6 ans et demi. L’effectif était de 460 enfants. Les épisodes respiratoires évocateurs d’asthme (bruit de forge) étaient recensés et corrélés au niveau d’apport d’un certain nombre d’aliments. Ce travail a mis en évidence un niveau de consommation assez élevé pour les fruits (177 g/jour), le poisson (54 g), et plus modéré pour les légumes (seulement 59 g en moyenne, ce qui ravirait cependant les officiels du PNNS). L’analyse statistique a révélé qu’un niveau d’apport élevé (plus de 40 g/jour) de certains végétaux classés comme fruits, mais consommés comme légumes (concombres, tomates zucchini), réduisait le risque de manifestations asthmatiformes.
Le même travail a été reconduit dans leur île de Crète (3). Indépendamment des liens entre les choix spontanés et l’asthme, ce travail nous a offert une intéressante photographie des habitudes des enfants de cette île, citée en référence dans le monde entier pour son régime « santé ». 690 d’entre eux, âgés de 7 à 18 ans, avaient été recrutés. Il a été constaté que 80% de l’effectif mangeait des fruits au moins deux fois par jour. C’est bien plus que par chez nous. Pour ce qui est de l’asthme, il est apparu que l’ingestion régulière de produits locaux (tomate, raisin, pommes, oranges), là aussi, en diminuait le risque. Des auteurs britanniques ont trouvé un lien encore plus précis : la prise d’un verre de jus de pomme concentré par jour réduirait certains manifestations bronchiques, sans cependant diminuer la fréquence de l’asthme. Mais aucun autre fruit ou légume ne semblait exercer le moindre effet protecteur (13). Les résultats discordants ou partiellement contradictoires relativement à ceux des auteurs grecs peuvent s’expliquer par la nature même de ces travaux, gouvernés par une démarche épidémiologique, c’est-à-dire entachés d’une certaine imprécision compte tenu de l’hétérogénéité des populations ciblées et des recrutements. Mais il y a quand même une tendance intéressante dans tout cela, c’est l’intérêt potentiel de certains fruits et légumes.
L’idée est tentante d’attribuer ce bénéfice aux seules vitamines et minéraux. Cette étude souligne aussi le rôle protecteur des noix, fruits riches en « oméga 3 », ce qui suggère une gamme d’acteurs nutritionnels plus large encore.
Leur rôle protecteur vraisemblable rassure et donne une piste : réformer sa ration. Mais çà ne règle pas tout et surtout, ce constat n’explique pas en quoi ces micronutriments s’avèrent favorables. L’asthme serait-il une maladie de carence ? C’est là que les données fondamentales peuvent nous éclairer.





DES SOURIS ET DES HOMMES :
Les souris ne sont pas allergiques à leurs poils, heureusement, mais elles peuvent faire de l’asthme. Elles offrent un certain nombre d’avantages par rapport à l’espèce humaine, vu de l’oeil du chercheur du moins. D’abord, on peut disposer de lots homogènes sur le plan génétique. Ce qui peut aider à mieux comprendre l’effet des facteurs environnementaux. Ensuite, on peut les soumettre à des régimes parfaitement calibrés, dont on peut faire varier un ou deux éléments, pour mieux évaluer leur éventuel effet. Pour prouver l’influence d’un nutriment sur une maladie, on doit en effet réunir trois types de preuves. Les premières sont épidémiologiques, ce sont les études d’observations des populations. C’est ce qu’ont fait les scientifiques crétois. Les secondes sont fondamentales. Cela revient à identifier quelle molécule agit, comment et pourquoi. Ce sera le but de ce travail conduit sur les rongeurs. Enfin, les dernières sont des études d’intervention. Elles consistent à apporter la molécule considérée à des taux accrus, et à voir si la maladie régresse dans la population testée. C’est seulement la présence conjointe de ces trois séries d’arguments qui valide la réalité d’un effet « santé » d’un nutriment donné.
Revenons à nos souris ; les scientifiques de l’Université de Kyushu ont expérimenté sur des souris les effets de l’apigénine, un anti-oxydant de la famille des « flavonoïdes », qui est retrouvé dans les pommes, les cerises, le thé, et bien sûr le jus de pomme concentré. Ils ont créé deux groupes tests, l’un supplémenté en apigénine, l’autre non, et ont analysé les taux d’immunoglobines (Ig)- des acteurs du système immunitaire- et de cytokines, – marqueurs de l’inflammation. Ces molécules sont habituellement retrouvées lors des crises d’asthme et d’allergie. Après deux semaines de complémentation, les chercheurs se sont aperçus que les cytokines étaient mieux régulées et que la quantité d’IgE (**) avait diminué de 50% chez les souris ayant reçu l’apigénine (17). Selon les chercheurs à l’origine de ce travail, la prise d’apigénine pourrait diminuer les symptômes, voire prévenir les réactions allergiques. De quoi mettre les souris au tennis !
L’existence d’une composante immunitaire et inflammatoire constitue donc une piste assez solide. Et le rôle de certains fruits est fortement suggéré, à en juger aux conclusions de ces études épidémiologiques et fondamentales. Il reste à entreprendre une vaste expérience d’intervention (faire manger plus de pommes à des sujets asthmatiques et les voir faire moins de crises) pour conforter cette hypothèse.
UN PHENOMENE METTANT EN JEU DE NOMBREUX ACTEURS :
L’intervention d’acteurs nutritionnels sur les réponses immunitaires aberrantes ouvre sur un champ immense à défricher. On pense bien sûr aux inévitables « oméga 3 », et à leur action anti-inflammatoire. Et là, chers lecteurs, vous êtes sûrement en train de vous dire que je vais encore vous servir le couplet des super « bonnes graisses » qui guériraient tout. Et bien non ! Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre les résultats, à première vue, sont plutôt contradictoires. Ainsi, doit-on évoquer une étude conduite en Australie (1), portant sur 516 enfants âgés de 5 ans, recrutés au sein de familles comprenant des cas d’asthme. Les critères d’inclusion des « cobayes » exigeaient que les crises n’aient pas disparu sous l’effet de supplémentation en « oméga 3 » et de restrictions en « oméga 6 » (***). Autrement dit, les manipulations diététiques destinées à éteindre l’inflammation devaient avoir échoué pour que les sujets fassent partie de l’expérience. Le protocole a consisté à mesurer les taux sanguins des différentes familles d’acides gras à 18 mois, à 3 ans et à 5 ans. Les niveaux d’apports en lipides étaient par ailleurs évalués à partir d’enquêtes alimentaires. Cela permettait de corréler les deux, puis de confronter ces observations au risque de survenue d’asthme. L’étude n’a montré aucune influence des apports alimentaires en « oméga 3 » et « oméga 6 » sur le risque d’atopie et d’eczéma.
Fin de l’histoire ? Non, un autre travail, entrepris cette fois au Japon, conduit à des conclusions inverses (12). Il a porté sur plus de mille femmes enceintes. On leur fit remplir un questionnaire alimentaire permettant de définir leurs habitudes. La prévalence de l’asthme après 18 ans (c’est-à-dire le nombre de crises survenues) était évaluée en même temps. Il est apparu que, cette fois, la consommation de poisson protégeait de l’asthme. Alors ? Le niveau de consommation moyen est sans doute plus élevé, spontanément, chez ces jeunes femmes que chez les Australiennes. Et l’écart était sans doute encore plus net, entre Japonaises et Australiennes, avec les générations précédentes…Ce qui a permis de mettre en lumière un acteur essentiel dans cette histoire, acteur honni par l’humoriste Guy Bedos : la mère ! De très récents travaux indiquent que l’alimentation de la maman, durant sa grossesse, jouait en effet un rôle majeur vis-à-vis du risque ultérieur d’asthme ou d’allergie du nourrisson (15). L’accent est notamment mis sur les déficits en vitamine D et en acides gras de la lignée « oméga 3 » de la mère, qui perturberaient la maturation du système immunitaire du futur bébé (6). Une fois venu au monde, le déséquilibre serait installé, et plus rien n’y ferait. Ainsi, les quantités de poisson consommées par les jeunes Australiennes n’ont pas permis de rattraper les manques de leurs mères lorsqu’elles les attendaient !
Comment comprendre cette troublante observation ? Revenons pour cela à nos souris ; dans les modèles animaux, la vitamine D, mais aussi les acides gras polyinsaturés, le zinc ou le sélénium participent à la modulation des lymphocytes T, c’est-à-dire cette famille de globules blancs chargés de neutraliser les cellules « anormales », telles que celles porteuses d’un virus. Or, rappelons-nous que Justine Henin, avant de souffrir d’asthme, a été anéantie une saison durant par une mononucléose infectieuse (maladie virale), qui l’a clouée chez elle de longs mois… Un déficit en lymphocyte T ne serait donc pas à exclure dans son cas, ce qui pourrait expliquer à la fois son asthme, son ancienne infection virale, et peut-être celles à venir du fait que l’exercice, lui aussi, peut déprimer cette forme d’immunité !
Dans ce contexte, d’autres familles de globules blancs viennent pallier ce déséquilibre, et leur réponse devient exagérée. C’est notamment ce qui se produit avec les IgE qui, on l’a vu, sont impliquées dans les crises aigues d’asthme, où on les mesure à des taux anormalement élevés. Comme lors des épisodes d’allergie.
On voit donc, au bout de cet article, que l’asthme entre dans un cadre plus large de réponses immunitaires aberrantes (parce que survenant en l’absence de microbes) et adverses, auxquelles peuvent participer de nombreux acteurs nutritionnels. Les interventions les plus déterminantes s’exercent au stade fœtal, et concernent la vitamine D et les acides gras essentiels. Ensuite, les choix alimentaires pratiqués, orientant plus ou moins vers les « bonnes » ou les « mauvaises » graisses, délivrant un quota de fruits et légumes pas toujours suffisants, ou l’abus de certaines boissons alcoolisées, vont accentuer ou précipiter la survenue de crises (****). Certains nutriments semblent donc capables de moduler peu ou prou ce terrain asthmatique. Les arguments scientifiques à l’appui de cette idée sont assez solides. En tout cas, pas un ne suggère une quelconque supériorité des aliments issus de la filière « bio » dans ce contexte. Jeu, set et match.




ENCADRE :
BACCHUS ET L’ASTHME :
Certaines boissons alcoolisées, indépendamment de tout déséquilibre immunitaire du consommateur, peuvent provoquer des symptômes brutaux évoquant l’asthme ou l’allergie, ou déclencher des crises caractéristiques de ce dernier (15). Sauf si vous êtes d’origine asiatique, n’invoquez pas l’alcool. Pour une fois, il n’y est pour rien. On incrimine plutôt des dérivés contenus dans certaines boissons telles que vins, spiritueux ou bières. Quelques données épidémiologiques suggèrent que beaucoup d’individus en souffriraient. Des chiffres relevés en milieu hospitalier indiquent que 30 à 35% des sujets asthmatiques verraient leurs symptômes s‘aggraver après une prise d’alcool. En dehors des Asiatiques, qui dégradent très mal l’éthanol et accumulent l’éthanal, responsable de ces symptômes désagréables, les symptômes relevés sont dus à l’histamine ou aux sulfites. L’histamine est une molécule présente naturellement dans notre corps. Elle appartient à la famille des amines. On en trouve aussi dans certains aliments ou quelques boissons. Chez des sujets exempts d’intolérance, la dégradation de cette molécule s’opère aisément grâce à la mise en jeu de certaines enzymes (les « amine oxydases »). Par conte, certains d’entre nous sont dotés d’une très faible activité de dégradation. L’histamine peut alors s’accumuler. Cela peut suffire à déclencher des manifestations évocatrices d’asthme (2).
Pour leur part, les sulfites peuvent occasionner des crises à l’issue parfois fatale chez 5% des sujets asthmatiques. D’autres symptômes relevés seront par exemple une raideur du cou, des crampes d’estomac, de la diarrhée, des problèmes respiratoires. En dehors du vin (notamment certains crus de blanc), les sulfites se retrouvent dans les fruits secs, le jus de raisin blanc, les pommes de terre frites, dans les crevettes fraîches et dans certaines confitures et gelées. Curieusement, lorsque à la place du vin blanc on soumet les victimes directement à une solution de sulfites, les réactions authentiques d’intolérance ne se rencontrent que dans un faible pourcentage de cas (15). Quoiqu’il en soit, histamine, sulfites ou additifs, le vin peut faire tousser un certain nombre d’entre nous. Et ce n’est pas tout ; dans l’intestin, les sulfites peuvent aussi être transformés en sulfides, tout comme les acides aminés soufrés (cystéine et méthionine). Ces sulfides apparus, sous l’effet de notre flore, chez de gros consommateurs de viande ou de produits laitiers (9), aliments très riches en acides aminés soufrés, peuvent contribuer à la colite ulcérative. Ce qui peut expliquer certains maux de ventre violents au lendemain de barbecues un peu trop arrosés….
(*) : « L’Equipe », 10/09/2007.
(**) : Les IgE sont les messagers de l’immunité qui participent à la réaction dite « d’hypersensibilité ».
(***) : Inversement, les margarines, en général riches en acides gras de la lignée « oméga 6 » et en acides gras hydrogénés, accentuent le risque. Une étude australienne avait, quelques années plus tôt, suggéré cette étonnante association entre margarine et asthme. Margarine qui, notons-le, est consommée à un niveau record en … Belgique ! Thorax, août 2001 : 56 (8) : 589-95.
(****) : Divers travaux ont souligné l’intérêt de certaines souches probiotiques, capables de « reformater » la réponse immunitaire, de limiter la synthèse de cytokines messagers de l’inflammation et de freiner la synthèse d’IgE (10). Mais ces effets, validés par des études en double aveugle, dépendent des souches (toutes ne partagent pas cette propriété) et des doses auxquelles on les fournit. Bref, c’est l’affaire d’un professionnel de la santé formé à cette question. Il s’agit toutefois d’une piste très intéressante, et d’une véritable efficacité, sur les problèmes d’asthme.
ARTICLES CONSULTES :
(1) :ALMQVIST C, GARDEN F & Coll (2007) : J.Allergy Immunol., 119 (6) : 1438-44.
(2) : CASTRO-RODRIGUEZ JA (2007) : Arch.Bronconeumol., 43 (3) : 171-5.
(3) : CHATZI L, APOSTOLAKI G & Coll (2007) : Thorax, 62 (8) : 677-83.
(4) : CHATZI L, TORRENT M & Coll (2007) : Pediatr.Allergy Immunol., 18 (6) : 480-5.
(5) : CORSINI E, KIMBER I (2007) : 168 (3) : 255-9.
(6) : DEVEREUX G (2007) : Pediatr.Pulmon., 42 (8) : 663-73.
(7) : EVANS GS, CADOGAN D & Coll (2007) : J.Appl.Toxicol., Aug.28.
(8) : IZGÜT-UYSAL VN, KÜCÜKATAY V & Coll (2005) : Food Chem. Toxicol., 43 (4) : 599-605.
(9) : MAGEE EA, RICHARDSON CJ & Coll (2000) : Am.J.Clin.Nutr., 72 (6) : 1488-94.
(10) : MAJAMAA H, ISOLAURI E (1997) : J.Allergy.Clin.Immunol., 99 (2) : 179-85.
(11) : MAINTZ L, NOVAK N (2007) : Am.J.Clin.Nutr., 85 (5) : 1185-96.
(12) : MIYAMOTO S, MIYAKE Y & Coll (2007) : Int.J.Tuberc.Dis., 11 (1) : 103-9.
(13) : OKOKO BJ, BURNEY PJ & Coll (2007) : Eur.Respir.J., 29 (6) : 1161-8.
(14) : VALLY H, CARR A & Coll (1999) : J.Allergy Clin.Immunol., 103 : 41-6.
(15) : VALLY H, THOMPSON PJ (2003) : Addict.Biol., 8 (1) : 3-11.
(16) : WILLERS SM, DEVEREUX G & Coll (2007) : Thorax, 62 (9) : 772-8.
(17) : YANO S (2006) : J.Agric.Food Chem., 12, 54 (14) : 5203-7.
Denis Riché, pour « Sport & Vie ». – 2007
Photos : MCC
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