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Un peu de science-fiction et de COVID 19

par | 22 Sep, 2023 | 0 commentaires

Billet d’humeur du 17 Mars 2020

Un peu de science-fiction. Nous sommes dans un avenir proche, juillet 2021. En pratiquant la veille scientifique, je tombe sur un article paru dans « Diabetologia » et intitulé : « Coronavirus and diabetes- Side effects ». Les auteurs, Marcus Jariwaski (parce qu’il n’y a plus de train) et son collègue Russe Vladimir Vladlabibin, soulignent une conséquence étonnante de l’exposition au virus et au confinement : Une augmentation du nombre de cas de diabète de type II en France.

Initialement, ces auteurs ont cru qu’il s’agissait d’un effet retard, s’exerçant insidieusement sur le plan métabolique. En fait l’explication est ailleurs. Comme le soulignent les experts de la prévention, trois facteurs de notre hygiène de vie peuvent nous protéger des maladies de civilisation ; l’activité physique, une alimentation saine et la gestion du stress. Or, des travaux menés durant le confinement ont montré, podomètre à l’appui, que les patients n’atteignaient pas le niveau d’activité requis. A ceci s’ajoutaient des choix alimentaires inappropriés puisque, sachant qu’ils allaient peu bouger, les Français se sont rués sur les rayons de pâtes, de farine et de sucre, s’assurant ainsi la garantie de voir leur insulino-résistance s’aggraver. Enfin, le stress lié à la promiscuité entre la mère, les enfants insupportables et un mari condamné à l’oisiveté, avec de surcroît l’arrêt de tout championnat de foot et des retransmissions permettant de les suivre, ils se trouvaient face à un vide existentiel insoutenable.

Une rumeur provenant de personnes proches de l’Elysée laisse entendre que le Président Macron, favori à sa propre réélection, aurait peu goûté ces conclusions : « Les Français sont vraiment cons », aurait-il lâché en substance. Selon une source anonyme bien informée, il se serait engagé à ce que, lors de la prochaine crise sanitaire d’envergure, l’armée investisse les supermarchés et empêche l’accès au rayon des pâtes et de la farine. En contrepartie, aurait-il envisagé, l’Etat trouverait des crédits exceptionnels pour prendre en charge une partie de l’achat des fruits et légumes, sauf chez les fumeurs qui devraient attendre d’être sevrés pour bénéficier de cette mesure.

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